P-Standard Operating Procedure par Errol Morris
Le film Standard Operating Procedure est sorti le 24 septembre 2008 et il a été réalisé par Errol Morris. Standard Operating Procedure parle d’une prison américaine en Irak, Abou Ghraib, où il y a eu de la torture sous le gouvernement irakien de Saddam Hussein. On y mettait les prisonniers que l’on considérait comme étant des « combattants ennemis » ou des « menaces contre la sécurité ». Puisqu’il manquait de gardiens, on allait en chercher dans la « banque de l’armée ». On peut donc dire que ces soldats n’étaient pas formés pour faire ce genre de travail. Je trouve que le film est très bien réalisé et le sujet dont il est question est très choquant. Il nous a également démontré qu’il y a eu de l’abus de la part des soldats américains. Plusieurs photos ont été prises et c’est ce qui nous a permis de découvrir ce qui se passait réellement à la prison Abou Ghraib.
Comme mentionner un peu plus tôt, les prisonniers d’Abou Ghraib ont été maltraités. Même après une visite du secrétaire d’état, le général Miller a dit « N’hésitez pas à les traiter comme des chiens! » Sur la vidéo, on peut voir des images de prisonniers torturés, attachés à des câbles électriques. C’est ce qu’on a fait à un prisonnier. On l’a mis dans les douches et on lui a mis des fils électriques autour des doigts. On lui a également dit qu’il y avait du courant dans les fils et que s’il tombait, il s’électrocuterait. De cette manière, le prisonnier de 25 ans ne devait pas s’endormir. Le truc, c’est que dans les fils, il n’y avait pas de courant. Il y avait même une salle de pendaison dans cette prison. Avant de les interrogés, on les faisait souffrir autant psychologiquement que physiquement. Les détenus étaient nus ou portaient des culottes de femmes pour les faire craquer. On les plaçait dans des positions de stress. Un prisonnier, qui refusait de se lever, s’est fait attaché une laisse et il s’est mis à se trainer. L’enquêteur a reçu 12 CDs de photos de la prison d’Abou Ghraib. Sur ces photos, on pouvait voir différentes manières dont les prisonniers étaient mal traités. On allait chez les gens la nuit et on arrêtait tous les hommes en mesure de se battre. Il y avait même des enfants. On les faisait souffrir pour avoir des informations, pour les faire parler. On a également rasé les sourcils d’un général irakien qui voulait coopérer. Il avait l’air de Yoda, c’est-à-dire qu’il n’avait plus ni cheveux ni sourcils. Après cela, le général a prit la résolution de ne plus coopérer. Un soldat américain a eu 8 mois de prison parce qu’il avait envoyé de l’eau et envoyé un ballon mousse sur un prisonnier et un autre d’un an de prison parce qu’il était présent pendant un événement qui a été filme, alors qu’il n’avait rien fait. Quand des généraux venaient pour l’inspection de la prison, on rendait les vêtements, les matelas et tout autre objet qu’on avait ôté aux prisonniers. Une fois qu’ils étaient partis, on leur reprenait tout ce qu’on leur avait rendu.
En somme, je trouve qu’Errol Morris a bien fait de réaliser Standard Operating Procedure, car il montre bien les atrocités que les prisonniers ont dû supporter. Certains étaient même innocents, mais on les emprisonnait car on les suspectait d’être des terroristes.
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